Un objectif clair : limiter les actes de malveillance urbaine
Si la municipalité a fait le choix de s’équiper d’un dispositif de vidéoprotection, c’est pour tenter de limiter les dépôts sauvages, les tags et dégradations sur les bâtiments publics, qui engendrent des coûts de réparation importants pour la communauté.
La différence entre vidéoprotection et vidéosurveillance
La vidéoprotection s’applique au domaine public (voie publique, lieux recevant du public), alors que l’on parle de vidéosurveillance sur le domaine privé (bureaux, entrepôts, résidences et maisons individuelles).
La réglementation en vigueur
Elle très stricte en matière de vidéoprotection : celle-ci ne doit pas filmer l'intérieur des immeubles d'habitation ni leurs entrées. Les caméras sont donc orientées et configurées de manière à préserver l'intimité des riverains. La loi, inscrite dans le Code de Protection Intérieure, prévoit également un droit d’accès et de vérification de suppression des images pour les personnes filmées.
Consultez dès maintenant le dépliant explicatif de la mise en place du système de vidéoprotection sur notre commune
Dans son évaluation, la gendarmerie relève que la commune de Guerville, comme d’autres territoires ruraux, fait face à des atteintes aux biens et aux personnes, à des troubles à l’ordre public, susceptibles de générer un sentiment d’insécurité parmi la population, à des dépôts sauvages de déchets sur la voie publique, dégradant le cadre de vie. Elle considère que le dispositif proposé vise à :